VU DU TRAIN
Lorsque le travelling résulte d’un déplacement de deux à trois cent kilomètres/heure, soit environ soixante-dix mètres par seconde, le paysage se compose, se décompose et se recompose en permanence par la violence de sa vitesse. L’alignement idéal, instant esthétique décisif, ne dure qu’une fraction de seconde et la frustration de l’avoir laissé passer pour cause de contemplation domine largement, au moins quantitativement, la satisfaction d’avoir actionné le déclencheur au moment opportun.
Série : Travelling
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